Changer le regard des enfants sur le handicap et les sensibiliser au handisport : tel était l’un des objectifs de cette semaine olympique…Mission accomplie !

Romain Noble, escrimeur handisport  et l’association des chiens guides-Grand Sud-Ouest Aliénor sont venus à la rencontre des élèves de l’école Flornoy.
L’USEP (Union Sportive de l’Enseignement Primaire) a également organisé une série d’ateliers interactifs sur le handisport. Autant de moments et de rencontres qui ont marqué les enfants : « J’ai trouvé impressionnant que les chiens guides sachent reconnaître leur droite et leur gauche. Ils s’arrêtent devant les passages pour piétons, posent le museau sur une chaise pour la montrer à leur maître ou sur une poignée », raconte Yelle, élève de CM2 qui a assisté, comme tous les élèves de l’école, à des démonstrations et des ateliers de l’association des chiens guides.

C’est aussi grâce au témoignage et aux démonstrations de Romain Noble que les enfants ont été sensibilisés à la question du handicap. Cet escrimeur handicapé qui a notamment remporté la médaille de bronze aux Championnats du Monde de 2018 et une médaille d’or aux Championnats de France, a répondu aux questions des écoliers et leur a fait quelques démonstrations : « C’était impressionnant, se souvient Léa. Malgré son handicap, il est vraiment très fort dans sa discipline. » Réaliser que le sport reste accessible à tous et que le handicap physique n’empêche pas la performance, était bien le but de ces rencontres. Carole Lopez, enseignante en Maternelle à l’école Flornoy et coordinatrice de cette semaine olympique confirme : «Les enfants ont été particulièrement marqués par les rencontres avec le monde du handicap. L’objectif était de changer le regard qu’on porte sur celui-ci, cela passe évidemment par l’éducation des enfants. »

Outre les mots de Romain Noble et ceux des bénévoles de l’association des chiens guides, ce sont aussi les ateliers menés par l’USEP dans la salle des Peupliers, qui ont contribué à sensibiliser les enfants. Jouer au ballon en se privant de la vue, courir accroché à son partenaire comme le font les malvoyants, diriger une balle sans l’usage de ses mains, tels étaient les défis que devaient relever les enfants : « En incarnant ces handicaps, ils ont pu mesurer les difficultés rencontrées et changer leur regard » conclut Carole Lopez.