Tous les lundis après-midi, de bien jeunes musiciens montent au deuxième étage des JSA pour découvrir l’univers de la musique. Leur petite guitare sur le dos ou leur tout petit violon à l’épaule, ils rejoignent leur cours d’instrumentarium, un atelier de découverte des instruments et de la musique.

Penchée sur sa petite guitare, Clara, 6 ans, se concentre pour réaliser la note dictée par Alexandre, son professeur. « Il faut que tu pinces la troisième corde en partant du bas ». Le Sol se fait entendre, « ça fait un peu mal aux doigts » se plaint en souriant la guitariste novice. A l’instrumentarium, les enfants n’attendent pas de savoir lire toute une partition pour découvrir les instruments. La saison est découpée en trois cycles durant lesquels trois instruments seront approchés par les élèves : la guitare avec Alexandre, le piano avec Mathieu et le violon avec Lally : « Cela permet aux enfants de guider leur choix et d’éviter certaines erreurs dans le choix d’instrument » précise l’intervenante.

Chaque séance débute avec une petite leçon de solfège ou une découverte de la musique. Chez Lally, on écoute notamment des chansons de Joe Dassin, une idée suggérée par Marie, petite élève de 7 ans, fan du chanteur : « On doit reconnaître les instruments. Là, c’est du banjo » reconnaît-elle. Quelques petits exercices de solfège permettent aux enfants d’apprendre à lire les notes. Jeanne adore dessiner les clés de sol, Violette raconte qu’ils doivent colorier les notes dans leur manuel « Allegro bambino ».

Les séances se terminent avec l’instrument, un moment apprécié par les enfants : « On a pu toucher au piano, c’était la première fois pour moi, » raconte Violette encore toute émerveillée. Du côté des guitaristes, le pincement des cordes qui chatouille les doigts sensibles émerveille les oreilles : « C’est joli le son des cordes quand ça vibre » raconte Augustin.

A chaque fin de cycle, les trois groupes se réunissent pour jouer ensemble et préparer un petit concert : « Ils apprennent alors à jouer ensemble et à s’écouter. C’est important, notamment pour les pianistes qui ont tendance à jouer plus fort » explique Mathieu, le professeur de piano.