La danseuse originaire de l’Aveyron a rejoint les JSA à l’automne dernier. En quelques semaines, elle a su nouer un lien complice et chaleureux avec ses élèves.

Quel est ton parcours dans l’univers de la danse ?
J’ai commencé la danse classique à 7 ans dans une école privée de l’Aveyron. Puis je me suis dirigée vers le jazz et le street-danse. Après avoir obtenu mon bac, j’ai commencé le hip-hop que j’ai, par la suite, enseigné à la MJC de Rodez. J’ai ensuite eu mon examen d’aptitude technique en jazz. Puis je suis allée à Bordeaux où j’ai passé ma licence en art du spectacle. Parallèlement, j’ai validé mon examen en aptitude technique en danse contemporaine et enfin, l’année dernière, j’ai obtenu mon diplôme d’état de professeure de danse jazz et contemporaine. Actuellement, je continue à me former régulièrement par le biais de stages en jazz et hip-hop.

Tu ne regrettes pas d’avoir quitté ta région natale ?
Non, pas du tout. Je me plais beaucoup à Bordeaux où il y a une vie culturelle très riche !

Comment se déroulent tes séances aux JSA ?
Avec les petits, je travaille sur l’éveil sensoriel. Je suis une grande fan de l’usage des objets, comme les foulards par exemple ! Cela permet de travailler l’imaginaire et la qualité des mouvements. Mon objectif est qu’ils prennent du plaisir. On mémorise des pas, on réalise des exercices qui permettent de mieux connaître son corps et son squelette. Aussi, pour leur faire gagner confiance en eux, je leur laisse une part d’improvisation. Ils réclament beaucoup ça d’ailleurs ! Ainsi, ils ont les bases techniques tout en gardant leur propre personnalité. Dès l’éveil, ils ont un espace à eux.

Et avec les plus grands ?
J’ai un groupe de filles aux niveaux très hétérogènes. C’est très intéressant car je suis obligée d’aller chercher chez elles des choses que je n’avais pas forcément préparées. Je m’adapte à chacune, mon but est qu’elles réalisent des pas simples mais bien réalisés. Avec ce groupe, je suis centrée sur la technique jazz et je termine avec une variation que je change à chaque début de période. Je travaille sur l’apprentissage et sur leur ressenti, ce que la danse provoque comme émotions chez elles. Je les questionne sur ce qui a fonctionné ou pas. On met en lien le corps, la danse, les émotions. 

Tu sembles très complice avec elles, tu checkes avec chacune à la fin du cours !
Oui, c’est vrai que j’ai été très bien accueillie en arrivant ici !

Vous préparez le gala de fin d’année ?
Oui, en effet, il se tiendra le 31 mai dans la salle des peupliers (NDLR : lors de la semaine consacrée à la célébration des 40 ans de la Maison de Quartier).